Union Populaire Républicaine

Nigel Farage rappelle que les peuples veulent être entendus et que les partisans de l'Europe fédérale en seront pour leurs frais aux prochaines élections européennes l'année prochaine.

Marie-France Garaud nous explique la construction européenne fédérée par les Etats-Unis grâce à des agents comme Jean Monnet. Nous  retiendrons une seule réalité : les rapports entre Etats sont des rapports de force.

Comme beaucoup de membres de l'UPR, j'ai été plus jeune favorable à l'Union européenne que l'on me présentait comme un nouvel Eldorado favorable aux échanges économiques entre les pays et les peuples. Mais peu à peu, mon instinct gaulliste s'éveillait et je tiquais à chaque annonce de renoncement à un attribut de souveraineté nationale.

Les frontières nationales et le franc ont fait les premiers les frais d'une politique à laquelle je n'ai pas eu vraiment mon mot à dire. Même notre drapeau était désormais systématiquement accompagné de celui de l'Union européenne à chaque apparition du chef de l'Etat, si bien que j'avais l'impression que mon pays se muait passivement en une simple province d'un ensemble flou et changeant.

Le référendum de 2005 sur la constitution européenne fut pour moi comme pour des millions de Français de mettre hola à ce mouvement auquel je ne souscrivais plus. Tout le monde connaît la suite: le traité de Lisbonne a été conclu dans le plus grand irrespect de la décision des Français.

Ma colère n'est pas retombée depuis. Elle s'est même amplifiée au fil de mes découvertes sur cette Union européenne, notamment grâce aux excellentes analyses de François Asselineau.  

Pour ceux qui douteraient encore du caractère antidémocratique de la construction européenne, je les renvoie à cette vidéo durant laquelle Attali nous explique sans vergogne aucune comment lui et sa clique se moquent du peuple et comment ils essaient de nous imposer par leur fourberies une union que osons contester.